BLISS OF FLESH - EMACIATED DEITY /2009/

 

METALLIAN : « Un groupe qui en impose et sérieusement… »

Il nous manquait en France une machine à tuer qui pourrait rivaliser avec Arkhon Infaustus sur son propre terrain. Et voilà que Bliss Of Flesh, pourtant remarqué depuis son premier E.P.  Todtentanz voilà trois ans, débarque avec son premier et véritable opus Emaciated Deity...Le black / death de cet album respire, telle une bête souffrante, entre ambiances perfides et violences malsaines. Les accélérations, vociférations et agressions sont autant d'atouts maîtrisés ici, qu'un certain plaisir sadique monte à chaque écoute. Les recettes du mix black et death sont, bien sûr, largement exploitées, mariant avec un feeling assez organique les genres, sans jamais se vendre à une inspiration prévisible. J'en veux pour preuve les excellents " Annonciation Of Carnality / D.I.E." et "Emaciated Deity", qui représentent une bonne partie de la puissance du combo, au moyen de compositions abouties et marquées par une bataille entre éléments posés et primitifs. On appréciera particulièrement les performances de Necurat au chant, qui parvient à déployer toute une palette de vocaux, plus ample encore que celle qu'il utilisait à l'époque de feu-Latrodectus. Dans la longueur, quelques compositions rapprochent des structures similaires, laissant penser que le groupe aurait pu continuer à s'aventurer sur des terrains plus novateurs tels qu'ils sont superbement exploités sur le titre "Emaciated Deity", aux relents tribaux et quelque peu épiques. Cela n'impose cependant aucune barrière à l'appréciation d'un album de bonne facture, suffisamment hétérogène et inspiré pour faire de Bliss Of Flesh un groupe qui en impose, et sérieusement...

 
SPELLBOUND   8/10 « Une nouvelle tuerie ! »

Une chose est sûre, depuis quelques temps, la France a le vent en poupe. Après Kronos, Benighted, c'est au tour de Bliss Of Flesh de sortir une nouvelle tuerie, car oui faisons court, ce disque est une tuerie ! Avec 40 minutes et 9 morceaux, les français vont vous en faire voir de toutes les couleurs avec leur metal "spatial". J'emploie le mot "spatial" car ils ont un sens du riff et des ambiance très prononcé. Vous faire voyager dans d'autres sphères, d'autres mondes, est apparemment une seconde nature pour eux. Assez simple d'accès, ce Emaciated Deity se déguste aisément, à toutes les sauces. Partant du simple principe qu'il faut vous faire voyager dans votre esprit, le groupe va déchainer nombre de riffs et de blasts de batterie dans vos dents Le chant est un élément important, souvent en léger décalage avec l'instrumentalisation, il scande des paroles apparemment sorties d'outre-tombe, bannie, interdite, scellée depuis la nuit des temps. Très varié, c'est sans problème que le groupe vous sortira de nombreux couplets engagé et entêtant, ou des refrains efficace avec un rythme de batterie qui ne vous lâche pas, comme pour le morceau Apokalyptik Fields, bien que le morceau le plus accrocheur et le plus facile à cerner soit celui qui est mis à l'honneur sur leur myspace (avec Apokalyptik Fields), à savoir Perversion / Domination.Doté d'une prod très propre, faite sur mesure pour la musicalité du groupe, ce Emaciated Deity est charmeur au possible et ne possède aucun pointvraiment négatif. Je souligne aussi la cover de l'album qui est superbeet, pour moi, reflète un peu la musique du groupe. Chaotique,mystérieuse, poétique, agressive ...Un album qui convient aussi bien aux bourrins de base qu'aux personnes plus subtiles aimant une certaine mélodie.Doté de très nombreux cotés positifs, Bliss Of Flesh met un point d'honneur à sa carrière avec cet album absolument excellent, à posséder au plus vite !

 

Imm3moria.org : « Putain, la claque ! »

Il n’aura pas fallu énormément d’albums à BLISS OF FLESH pour se faire remarquer dans la scène Black Death française. D’ailleurs il en a
suffit d’aucun pour obtenir une signature pour l’excellent opus qu’est Emaciated Deity, premier véritable album du combo dont je vais vous parler. Putain seth album c’est une tuerie ! Rien à foutre de casser le suspens dès la première phrase, les zicos ne laissent de toute façon pas planer le doute plus loin que le premier riff. Dès le départ ça poutre. Non pas que nous n’ayons point le droit à une petite intro apocalyptique sur un fond d’ambiance à la Alien mais dès que le premier véritable morceau lance la machine, on se prend la Gatling satanique dans la tronche. Du blast, du blast, du blast !! Putain y’en a partout, ça tape à mort, ça défonce, ça défouraille dans tous les sens en tout et pour tout. Quel bonheur, alors que la mode actuelle est au triturage de cerveau qui fait chier, de retrouver encore des groupes qui ont des couilles et qui viennent gueuler leur haine plutôt que l’amour de la planète et des baleines qui volent. Les hippies iront au paradis car Satan n’en voudra jamais, par contre BLISS OF FLESH, avec sa musique made in hell, ira sans aucun doute dans les pays brûlants de la mort. En effet, sur cet album tout n’est que désolation, satanisme, haine, apocalypse mais tout cela vu à travers des yeux humains, des yeux donc remplis d’émotion et de violence jubilatoire. Pour exprimer cette sombre vision à son auditoire, le groupe emploie des riffs sombres, et décalés mais surtout très inspirés et variés. Que ce soit dans les rythmiques, les soli ou les leads, on sent Satan à tout bout de champ. Certains riffs sont ultra brutaux et rentre dedans tandis que d’autres se feront plus nostalgiques, froids ou encore ragnarokesque si vous me pardonnez l’expression. On aura même le droit à quelques touchés en moulinés bien groovy. Le jeu de batterie n’hésitera pas entre deux blast à poser l’auditeur dans les méandres d’une rythmique caverneuse comme c’est le cas sur le morceau Emaciated Deity ou à moitié orientale comme sur la piste Annunciation of Carnality suivit par un chant envoutant en contre fond nous rappelant de loin BEHEMOTH sur leurs derniers essais. Tant que nous sommes sur le chant laissez-moi vous parler du nouveau vocaliste du groupe. Oscillant dans un style très guttural Death Metal, le chant varie parfois sur des yells Black Metal, les deux s’accouplant pour plus d’agressivité dans les morceaux et forcément plus de sensations. Le chant sera parfois complaignant, violent mais aussi déitique rappelant de loin les chants de l’inquisition, c'est-à-dire en chant clair ou incantation-hell. Proche dans l’idée d’un SVART CROWN, OTARGOS, ou encore FORNICATION, BLISS OF FLESH vient remplir la légion des groupes de Black Death français qui défoncent. Cet album est ultra inspiré, violent, à la prod irréprochable. Putain la claque !

 

FROM THE DUST RETURNED (Engl)   7,5 / 10 “ A solid debut brimming with evil !”

After a decade of low-key activity (consisting of some demos, splits and an EP), French Bliss of Flesh have arrived at their first proper album, a scorching hybrid of melodic black metal and brutal vocals and death breakdowns. They're actually rather refreshing for a hybrid of these two styles, most bands attempting the merge fall into a pattern of heavily recycled Dissection. Bliss of Flesh does have an ability to create powerful melody through their tracks, but this is meshed with a filthy, evil, sporadic style akin to countrymen Arkhon Infaustus. "Perversion Domination" offers a soaring introduction to the band's brand of brutality. Epic rhythms are offset by barbaric snarling and a series of winding breakdowns. "Cursed Bodies" opens with a dark gothic metal vibe, picking up into some vile melodies and eventually the momentum of blasting drums, with some further cool breakdowns later in the track. "Apokalyptic Fields" weaves some grim but melodic rhythms into its onslaught of barking vocals, while "Annunciation of Carnality" is a slower, melodic sludge/doom instrumental. Other strong points are the raging barrage of "Entangled in Flesh" and the wild walls of guitar atrocity that comprise "Maccabees"Emaciated Deity is a crisp album with razor honed guitar lines counteracting the rather brutal main vocals, though Necurat also incorporates a great many bloodthirsty snarls into his style. Think of what a band might sound like if it were equal parts Slayer, Dissection, Arkhon Infaustus and Anaal Nathrakh. Does that intrigue you? If so, you'll probably want to give Bliss of Flesh a listen. This is a solid debut brimming with evil.

 

VS WEBZINE   16.5/20 “Un album qui envoie du petit bois !”

Formé en 2000, Bliss Of Flesh a au compteur un certain kilométrage. Ne négligeant pas les concerts, la formation "nordiste" sort la démo tape Prelude to Bestial Annihilation en 2002, sa seconde démo tape Lethal Ceremonies en 2005, puis le EP Todtentanz en 2006 et un split avec Bloodhammer en 2007. Ensuite, Bliss Of Flesh aura su négocier le délicat virage du changement de vocaliste, là où certains groupes ne se remettent jamais. Le combo a fait un excellent choix en donnant en 2007 le micro du démissionnaire Terrorizt (Merrimack) à Necurat (ex-Latro..us). Le groupe ajoute à sa discographie un split EP avec les Boches d'Annihilation 666 en 2008. Puis vient l'heure du premier album et de la signature chez Twilight Vertrieb en décembre dernier. Et, bonne nouvelle, cette signature s'inscrit dans le haut du panier chez Twilight! Musicalement, Bliss Of Flesh évolue dans un univers bien personnel, puisant autant dans des éléments du black que du death. Puissants, les neuf titres de cet Emaciated Deity n'en sont pas moins variés, voguant de moments rentre-dedans et efficaces ("Perversion/Domination", "Apokaliptic Fields") à des passages bien plus ambiancés qui mettent en place une atmosphère poisseuse et crasse ("Annonciation of Carnality", l'outro "Maccabees"). Le plus souvent, Bliss Of Flesh joue à l'équilibriste entre ces deux pôles ("Cursed Bodies" qui se radicalise au fil des instants, "D.I.E.", "Emaciated Deity"). Des arpèges et des accords dissonants viennent se nicher au cœur des blasts, ce qui n'est pas sans rappeler les mélodies qu'affectionne par exemple Deathspell Omega. Ces mesures viennent se mêler à des passes d'armes sans concession qui tombent telle une masse inerte et qui ne sont pas sans évoquer le plomb en fusion des derniers Arkhon Infaustus, voire la puissance de feu d'un Behemoth ("Entrangled in Flesh", qui aurait pu être une reprise des Polacks). Bliss Of Flesh pourrait rapidement se résumer à du black/death, mais le combo survole cette simple définition et tire le meilleur parti des deux genres pour y insuffler son identité propre. Il est très plaisant à chaque écoute de se laisser surprendre par un taping ou un thème mélodique (voire un solo) qui vient illuminer un moment de ténèbres, ou par le mélange très réussi des voix black et death. Si la formation a choisi l'efficacité sur les extraits MySpace, elle propose un album bien plus élaboré que ça. Un moment d'assombrissement où le soleil est occulté par d'épais et noirs nuages, comme s'il n'allait jamais revenir. Pendant 40 minutes, Bliss Of Flesh explore conceptuellement la chair, la trifouillant, l'observant après dissection, la goûtant après l'avoir pré-digéré dans sa bile, s'extasiant de sa saveur les yeux révulsés de bonheur. Organique et sauvage, le quintet l'est également dans sa production. Et pour enregistrer ses 40 minutes de fureur, il s'est rendu en juillet 2008 au Midnight Studio de Béthune (Nirnaeth, Phazm, Vingdar. Studio situé à une heure de Paris, selon le coureur automobile Jacques Mellick). La batterie et la voix sont, à mon goût personnel, un peu trop devant par rapport au son distordu des guitares. Mais la colère de l'ensemble est largement perceptible, dans un album qui envoie du petit bois et qui est exécuté sans imperfection. Bliss Of Flesh a pris le temps de mitonner son premier album. Et le résultat est tout à l'honneur du groupe, qui peut désormais fièrement le défendre en concerts. Emaciated Deity est un album à écouter absolument pour les amateurs de black ravageur et puissant. En tout cas, depuis qu'il tourne dans ma platine, je ne m'en lasse pas. Un très bon premier album, et pis c'est tout!

 

LORDS OF METAL    75/100 “A band with a bright future !”

After some splits the French band Bliss Of Flesh comes up with a debut album called: ‘Emaciated Deity’ through Twilight. The band can be
placed somewhere in between Belphegor and Arkhon Infaustus but less melodic than the first and less malicious than the last band. Such a malignant atmosphere is therefore not reached although this debut is quite okay. The band certainly has good ideas and the execution is properly done. However, some songs seem to suffer from a lack of personality (‘Book Of Enoch: Imprecation’) but real killers (‘Perversion/Domination’) are also there. A more critical look and a more selective approach by the band may help benefit a next record. Nevertheless as a whole it is a quite a nice start by a band with a bright future.

 

UNDERGROUND SOCIETY    4/6 « Un premier album excellent à tout point de vue »

Des groupes comme Bliss Of Flesh pour notre scène black-métal, on en veut plus souvent. Après 2 démos et quelques split Cd qui ont pût faire découvrir le nom du groupe une peu partout dans l'underground, le groupe arrive enfin avec un premier album qui risque d'en surprendre plus d'un. D'abord la production, claire et puissante, gonflant plus que jamais les compos pour les rendre plus violente et rentre dedans, si bien que parfois on a l'impression d'écouter un petit Behemoth. Mais si l'ensemble est plutôt conventionnel et reproduit les schèmas déjà établis du genre, Bliss Of Flesh se démarque par ce côté mélodique et les modulations vocales du chanteur qui offre ainsi plus de dynamisme et de fraîcheur. Avec ce premier album excellent en tout point de vue, Bliss Of Flesh va rapidement devenir une entité à part et se faire remarquer par un grand nombre de fans. A découvrir.

 

ROCKHARD (fr)- 7/10   (Ger) 8/10 « Un album qui célèbre l’arrivée du groupe au premier grand port »

Enregistré entre août et octobre 2008 aux studio Midnignt et doté d'u nartwork déroutant (sadochisme et noire vision religieuse au menu), le contenu musical et apocryphe du premier album des calaisiens de BLISS OF FLESH séduit d'abord par sa technicité. Jouissifs gimmicks que ceux-là:  le plomb en rythmique, une caisse claire certainement percée à la fin des séances d'enregistrement ("Maccabees") et des soli de guitare dégoulinants façon eau bénite sur la tête du sacrifié ("Emaciated Deity"). Il y a dans ce disque une intéressante ambiance, une tension palpable qu'on ne doit pas qu'au rendu global, précis et lourd. Cette ambiance-là s'impose, au-delà de cette force physique primaire due à un savoir-faire très ancré dans le roots: une priorité musicale donnée à l'organique, un phrasé musical guerrier et un chant alternant ou superposant le guttural au criard. La force de conviction du quintette est sûrement pour quelque chose dans cette atmosphère. De bon augure car c'est la première fois que BLISS OF FLESH assied sur format long un style qui n'avait fourni auparavant que des enregistrements assez courts. EMACIATED DEITY célèbre donc l'arrivée de BLISS OF FLESH au premier grand port. On lui en souhaite d'autres et une belle odyssée qui sera aussi la nôtre.

 

NOISE WEB      7/10 « Impressionant de maturité et d’efficacité »

Ce premier album des Français Bliss Of Flesh résume à lui seule la vivacité de la scène hexagonale. Après 2 démos, un EP et 2 splits, le groupe revient à la charge en franchissant le cap sérieux du premier album. Et le résultat résume aussi parfaitement le niveau d'inspiration exceptionnel de cette nouvelle génération de black français. Si le propos est très classique dans l'approche thématique (satanisme un peu intello, nihilisme), la musique n'est plus clairement black ou death. Juste extrême, vorace, abrasive. Les riffs s'enchaînent, avec une dynamique thrashy ultra-efficace, les chants sont variés, les refrains peuvent être mélodiques : tout est étudié, perfectionné, pour vous prendre au piège. Le groupe n'hésite pas à ralentir le tempo, glisser des moments acoustiques, mais reste dans la noirceur absolue et dans le carnage anti-religieux assumé. Ce premier album est impressionnant de maturité et d'efficacité. Les spécialistes connaissent déjà Bliss Of Flesh, et les amateurs du genre ont fort intérêt à rattraper leur retard dès aujourd'hui avec cette première sortie plus que convaincante.

 

DECIBELS STORM « Un groupe qui dégomme sa cible de manière certaine »

Tiens, un groupe français de death/black "à blasts"... Le genre n'est pas si souvent pratiqué sur notre beau territoire pour que l'on s'y intéresse. La bio indique qu'on serait à la croisée des chemins entre Behemoth et Arkhon Infaustus, mais à la vérité, c'est beaucoup plus des premiers que se rapproche le style de ce premier LP (qui fait suite à un MCD et deux splits). Parfaitement produit, avec un petit goût suédois pas dégueulasse (Naglfar n'est pas loin), ce disque frappe avec aisance là où ça fait mal. Il comporte en effet tous les petits trucs qui permettent à un groupe de ce style de dégommer sa cible de manière certaine : capacité technique, quelques chorus dissonants, un son profond et un chant parfaitement adapté (qui emprunte parfois des accents "attilesques" surprenants et bienvenus). La capacité à varier les ambiances et les tempos sont également un des attraits de ce disque (le second titre est à ce titre parfaitement illustratif). Le groupe ne reste en effet jamais les deux pieds dans le même sabot et explore consciencieusement tous le spectre des musiques agressives et sombres, pour mieux légitimer leur présence sur une scène déjà saturée hors de nos frontières. Tous les morceaux de cet album font preuve d'une cohésion féroce, avec des parties rythmiques de haute volée et une approche dynamique qui ne peuvent qu'embarquer l'auditeur dans une envie de taper du pied du meilleur aloi. On peut ici citer le 8ème titre qui thrashe férocement. Bliss of Flesh, qui est manifestement un combo plutôt récent, parvient pourtant déjà à se présenter avec ce premier LP comme une équipée de vieux briscards connaissant parfaitement leur affaire. "Emaciated deity" n'est donc pas seulement un album de death/black de plus et on ne peut que souhaiter qu'il connaisse un vrai succès.

 

METALNEWS.DE -  (Ger)  6/7 "Satanziege aber auch!"

Ob sich die französischen Todesjünger von BLISS OF FLESH nun tatsächlich als Stützpfeiler der europäischen Extrem-Metal Szene sehen dürfen? Sicher bin ich bei weitem nicht der Einzige, dem dies zunächst einmal etwas übertrieben vorkommt – umso mehr als dass die neue Scheibe „Emaciated Deity“ das erste akustische Lebenszeichen des Fünfers ist, welches mir zu Gehör kommt. Und das beginnt zunächst einmal mit einem Intro namens „Book Of Enoch: Imprecation“, welches in seiner einminütigen Kürze zwar nicht unbedingt meinen Zorn auf sich zieht, mich mit seinem nichtssagenden Gitarrengekratze jedoch auch nicht von meinem grundsätzlichen Intro-Hass abbringen kann. Mit dem ersten, unruhigen Riff von„Perversion/Domination“ hingegen ist der Einstieg vergessen und wenn BLISS OF FLESH nach einigen Sekunden erstmals so richtig losfetze, macht sich schnell ein breites Grinsen auf des Rezensenten Gesicht breit. Die Franzosen haben sich nämlich eine ausgesprochen giftige Mischung aus Death und Black Metal zusammengebraut. Auf technisch hohem Level speien sie Gift und Galle, was das Zeug hält, und vereinen das Beste beider Stile in einer Art und Weise, die vor allem einen Vergleich zulässt. Den mit BELPHEGOR nämlich, die sowohl in Punkto Stilistik als auch Ingrimm sehr ähnlich zu bewerten sind. Schreit da jemand Kopie? Sicherlich nicht so ganz zu Unrecht, denn von den flirrenden Gitarren bis hin zu den vertrackten Blasts könnte eigentlich jedes Stück auf „Emaciated Deity“ ebenso gut auf einem jüngeren Werk der Sado-Zombie-Satansziegen aus Österreich stehen. Das Tolle daran ist jedoch, dass hier – wenn man denn bei dem Vorwurf bleiben will – die Qualität der Vorlage zu beinahe jedem Zeitpunkt erreicht wird. Abzüglich Intro bleiben auf diesem Werk sieben absolut hochklassige Death/Black-Kracher voller Brachialität, Zorn und Abwechslung, welche nach einer kurzen Eingewöhnungszeit einfach böse Spaß machen. Und ja, zählen kann ich durchaus – sieben deshalb, weil „Annonciation Of Carnality“ als Einleitung zum Nachfolgestück zu sehen ist. BLISS OF FLESH sind vielleicht kein Stützpfeiler, aber jeder Fan extremer Musik sollte sich mit Freuden den Kopf an ihnen einrennen!

 

SCHWARZE-NEWS.DE    7/10

Was für ein gottverfluchter Bastard! Die Franzosen Bliss of Flesh machen mit ihrem angeschwärztem Death Metal keine Gefangenen. Gnadenlos brutal, aber dennoch höchst melodisch knallen die neun Stücke jedem Christen ins schmerzverzerrte Gesicht. Eklig und faszinierend. “Book of Enoch: Imprecation” introiert mit schummrig frostigen Gitarren, wirkt finster und bedrohlich, aber lässt noch überhaupt nicht darauf schließen, was den unbedarften Hörer dann erwartet. Eine ware Hölle bricht mit “Perversion/Domination” los, vor allem die scheppernd brutale Produktion zerfetzt jeglichen Sinn für Freude und Hoffnung. Sehr variabel ist dabei der Gesang, der mit tiefen Growls, Black Metal Keifen und gesprochenen deutschen Passagen die vollste Verachtung in euer aller Gesichter fräst. “Cursed bodies” zertrümmert ohne Mitleid alles, was sich ihm in den Weg stellt, setzt auf Blasts im Stile Kataklysms und besitzt eine Atmosphäre irgendwo zwischen Belphegor und Deathspell Omega. Bliss of Flesh Schon fast Hit verdächtig knüppelt sich “Apokalyptic fields” durch die Gegend, hübsche schwedisch orientierte Death Metal Riffs treffen auf gedoppelten Glen Benton Gesang und thrashige Rhythmen. So muss Death Metal klingen, dann ist auch der Schwarzmetaller zufrieden, denn stimmungstechnisch wirken Bliss of Flesh auf mich doch eher dunkel. Die Dampframme wird mit “D.I.E – Dogma ignominia est” wieder ausgefahren, pervertierte Mönchsgesänge im Refrain zeigen die ganze Verachtung für den Herren. Das Titelstück versetzt erst einmal in absolute Kälte, bis Bliss of Flesh den Thrashhammer ausfahren und wiederum auf Zerstörungskurs gehen. Es blitzen immer wieder geniale Riffs hervor, die in vollste Verzückung versetzen. Stellenweise sind die Songstrukturen leicht progressiv, verlieren sich aber nie in haltlose Instrumentalpassagen, der ganze Hass und die totale Vernichtung fließen nur so aus den


 

POWERMETAL.DE     7/10


Fräserklampfen, schwarze Spucke, schmutziger Kreischgesang und das untermauert von modernen Powerrhythmen. Sicherlich mehr als nur ein
"Trueness-Klischee". Ich muss zugeben, Black Metal hat für mich weitestgehend seine Faszination verloren und durch die Beschäftigung mit allen Spielarten von Good- und Bad-Boy-Rock'n'Roll ist mir mehr und mehr aufgefallen – nein, richtigerweise reifte eine Erkenntnis in mir –, wie wenig Black Metal doch eigentlich "rockt". Selbst der brutalste Death Metal hat Groove oder Drive, ja selbst Dark Metal hat etwas wie einen crunchigen Sound, der real dreckig sein kann und selbst symphonisch, mathematisch oder technisch orientierte Stile haben irgendwo einen Funken von Gitarrenschwerpunkte. Weder die primitivistische Richtung, noch die Old-School-Fraktion vermag mich als Fan im Schwarzmetall-Sektor neuerdings zu überzeugen. Natürlich, Black Metal kann auch grandios, einzigartig, schillernd kreativ, furchtbar atmosphärisch, künstlerisch hochwertig und total avantgardistisch sein. Gerade Bands wie NEGURA BUNGET, DEATHSPELL OMEGA, ENOCHIAN CRESCENT, die deutschen NAGELFAR oder auch DORNENREICH zeigen wie schlichtweg genial diese Art von extremer Musik sein kann. Und die norwegischen Klassiker sind so oder so unerreicht. Letzteres entpuppt sich meines Erachtens auch als das größte Problem dieses primär konservativen Metalgenres. Schaut man sich nämlich neuere Acts (besonders Underground-Acts) an, muss ich echt sagen, dass ich mir fast schon dumm vorkomme, diese Form extremer Musik zu rezensieren. Fast alles ist Reproduktion (was aller Wahrscheinlichkeit nach dem pathetischen "Kodex der Trueness" geschuldet ist) und Konservatismus, welcher die Musik dermaßen beschränkt, dass ihr die Luft zum Atmen fehlt. Selbst die moderner ausgerichteten Acts, die ab und an synkopisch schreddern und nicht nur verwaschen rummatschen, haben irgendwie nichts, was so richtig knallt. Zu meinem eigenen Bedauern bin ich gezwungen "Emaciated Deity" von BLISS OF FLESH in eben diese Ecke zu verweisen – mehr oder minder auf jeden Fall. Der Sound der Mannen ist modern und knüppelig, aber irgendwie fade. Sie bemühen sich nicht im Treibsand der alten Klischees zu versinken und ganz besonders das tolle Wechselspiel aus Fräsergitarren und cleanen Sechssaitern macht schon einiges her. Sehr individuelle Breaks und Beat-Down-ähnliche Drumparts zeugen gar von eigener Identität, auch die Stimmung wird wohl (ohne Frage) angemessen durch die Musik evoziert wie auch gehalten. Aber... aber... aber... das Spiel wiederholt sich, es dreht sich im Kreis. Somit wird die Band auf Dauer keine Spuren hinterlassen können. Für eingefleischte Schwarzheimer sicherlich hörenswert (besonders Fans von BELPHEGOR oder ARKHON INFAUSTUS), für den gemeinen Metalhörer jedoch ignorierenswert. Dennoch schließe ich entgegen allem Anfangspessimismus anders: Trotz der konservativen Schwachheit machen BLISS OF FLESH eigentlich alles richtig unter dem Deckmantel stereotypen Black Metals. Und wer auf Stereotypie abfährt, fährt mit "Emaciated Deity" sicherlich nicht falsch. Anspieltipp: 'Apocalyptic Fields' 

 

METAL.DE     7/10

Aus Frankreich kommt ja so Einiges. Weißbrot, Wein, Weiber, Atombombentests und so manches mehr. Aus dem Land der Gallier kommt allerdings hin und wieder auch richtig deftige Mucke. Bestes Beispiel hierfür sind BLISS OF FLESH. Seit sie 2006 mit ihrer ersten Platte "Todtentanz" offiziell in die Welt der extremen Musik eingestiegen sind, lassen sie jedes Jahr etwas von sich hören. Um dieser Abfolge treu zu bleiben, haben sie nachgeladen und schießen jetzt mit "Emaciated Deity" aus allen Geschützen mitten in den Gehörgang hinein. Schwer an BELPHEGOR erinnernd, legen sie bedrohlich und räudig-fies bei "Perversion/Domination" los. Unterlegt von wuchtigem Drum-Gewitter beginnen sie aus der Umgebung eine Mondlandschaft zu formen. Kurz wird eine Atempause genommen, welche allerdings bewusst dazu genutzt wird, eine düster-angespannte Atmosphäre aufzubauen, die einzig auf die noch bevorstehenden Einschläge vorbereitet und die Spannung somit nicht sinken lässt. Frontmann Necurat grunzt, kreischt und schreit, was das Zeug hält. Wer genau hinhört, der bemerkt, dass er sich dabei nicht nur auf eine Sprache beschränkt, sondern sich unter anderem mit leicht französischem Akzent der Sprache des westlichen Nachbarlandes annimmt. Während sie nun die "Apokalyptic Fields" beschreiten, ist es an der Gitarrenfraktion, den Weg mit Hilfe von messerscharfen Riffs und immer wiederkehrenden, melodiösen Einwürfen zu ebnen. "Annonciation Of Carnality" ist ein beinahe ruhiges, fast ausschließlich instrumentales Intermezzo, welches zum gepflegten Nackenknacken einlädt. Gerade hat man sich daran gewöhnt, gehen BLISS OF FLESH jetzt gänzlich zum Sturmangriff über. Abgesehen von kurzen Verschnaufpausen, die es jedoch gewaltig in sich haben, werden die Rohre heiß geschossen. BEHEMOTH lassen grüßen. Was sich die Franzosen auf die Fahnen geschrieben haben, ist zum einen die Entfesselung von Wut und Boshaftigkeit in ihren Stücken, zum anderen jedoch nicht nur mit dem Bleifuß. Sie sind sich durchaus ihrer Fähigkeiten hinsichtlich des Songwritings bewusst und treten des öfteren auf die Bremse, um im nächsten Moment das Gaspedal wieder voll durchzutreten. Der Titeltrack vereint so ziemlich alles, was BLISS OF FLESH musikalisch am Start haben. Von Death-Grooves über Blastbeats bis hin zu thrashigen Passagen und einem sauberen Solo wird alles geboten, was man sich so vorstellen kann. Gesanglich wird auch hier die größtmögliche Variabilität an den Tag gelegt. Sicherlich liegt es nah zu spekulieren, dass weniger auch mehr sein kann, doch die Gallier haben schon Ahnung von dem, was sie tun. Über den andauernden Wechsel des Tempos kann man streiten. Dies ist es letztlich, was jeden Track meines Erachtens etwas durchschaubar machen. Freunde der oben zum Vergleich herangezogenen Bands sind aufgefordert, sich das Ganze zu Gemüte zu führen, denn in dieses Konzept passen sie sich mit ihrem infernalisch-tosenden Trommelfeuer nahtlos ein.

 

PUREMETAL.COM      5 / 6

Die französische Black / Death Metal Combo BLISS OF FLESH schmeißen ihren vierten Silberling auf den Markt und ich habe die Ehre, das gute Stück als erster in unserer Redaktion anhören zu dürfen. Die Jungs haben sich in den letzten Jahren als echte Größe im extremen Musikgeschäft bewiesen; dann wollen wir mal sehen, ob sie mit "Emaciated Deity" ein weiteres Meisterwerk gezaubert haben. Das Intro mit "Book Of Enoch: Imprecation" lässt schon mal völlig offen, wie es gleich weiter gehen wird. Harte Gitarrenriffs kombiniert mit höllischen Schlagzeug Salven? Nach nicht mehr als einer Minute kommt die Antwort mit "Perversion / Domination", ein melodischer Start, der sehr zielgenau in ein düsteres Gitarrengeschredder mit Schlagzeug-Inferno im Hintergrund übergeht dass einem die Ohren wegfliegen. "Emaciated Deity" ist gelandet. Stiller Anflug mit nahezu explosiver Landung: "Heilige Scheiße!" ein gelungener Start für ein Longplayer! Besonderheit bei "Perversion / Domination" ist wohl eindeutig der kurze Ausflug in die deutsche Sprache. Nehmen wir ein Prise Aggressivität und einen Schuss Finsternis zum bisherigem Gehörten und es kommt "Cursed Bodies" heraus. Nach einer kurzen und deutlichen Ansprache des Sängers geht es direkt weiter mit ohrenbetäubendem Lärm! So muss Black Metal sein. Mid-Tempo kombiniert mit melodischen Elementen versprüht oft eine Wahnsinns Atmosphäre. Eine kurze Atempause bietet "Annonciation Of Carnality", mit diesem Song zeigen die Jungs auch, dass sie nicht nur voll Zorn und Hass stecken, sondern auch musikalisch einiges drauf haben. Fazit: Das Album bietet einen intensiven, brutalen & ekstatischen Black / Death Metal a la Behemoth, Belphegor & Arkhon Infaustus & Merrimack! Freunde dieser Band werden viel Freude mit dieser Scheibe haben. Das Stück lässt schwarz Metaller Herzen höher schlagen. Kurz und knapp: Bliss of Flesh werden mit dieser Scheibe deine Seele zum brennen bringen und dein Fleisch zersägen. Anspieltipps: "Perversion / Domination"; "Apokalyptic Fields"; "Annonciation Of Carnality"; "Maccabees".

 

HEAVYSOUND      7,5 / 10 « Il est rare d’avoir un premier album aussi bon »

La scène Française est en ébullition, beaucoup de groupes sortent leur premier album et c’est aujourd’hui le cas pour BLISS OF FLESH, groupe de Black/Death Metal du Nord-Pas-de-Calais. Pourtant cela fait 10 ans que le groupe balance sa musique et ses convictions sataniques dans l’underground à travers 2 démos, 1 EP et 2 splits. Le groupe nordique mêle plutôt bien un Black haineux et mid tempo avec un Death bien traditionnel avec quelques mélodies à l’ambiance sombre. Pour ceux qui se seraient laissé tenter par les derniers THE LEGION ou TYRANNY devraient être intéressés par Emaciated Deity, le premier album convaincant de BLISS OF FLESH. Le groupe n’hésite cependant pas à s’écarter légèrement des sentiers battus, quelques lignes vocales sont plus clamées que chantées renforçant le côté sombre de la musique du groupe et amenant une variété très appréciable. Cela n’empêche pas le groupe de proposer des titres plus carton comme "Apokalyptik Fields" très black et dont la voix n’est pas sans rappeler un certain MARDUK avant que tout ceci n’évolue vers un titre à l’ambiance lourde, une belle réussite. Emacited Deity navigue ainsi entre ambiance lourde et brutalité comme l’enchainement de l’instrumental "Annonciation Of Carnality" et "D.I.E. – Dogma Igniominia Est" au début plus brutal mais non dénué de mélodie pour autant, vous voyez ce genre de mélodie dont le Black Nordique raffole, et toujours ces changements de rythme très bien maitrisé et qui montre toute la maturité du groupe. Au chapitre des points négatifs, on regrettera que Emaciated Deity ne possède pas un son plus massif et que les parties mélodiques ou mid tempo sont malheureusement un peu répétitives dans la tonalité et dans le rythme, des petits défauts bien minces toutefois devant la qualité de la musique proposée et il est important de signaler la prestation vocale de Necurat également vocaliste au sein de feu LATRODECTUS. Alors il est certain que le groupe a pris le temps, ou a du prendre le temps, pour travailler sa musique mais il est tout de même assez rare d’avoir un premier album aussi bon et notamment dans le Black Metal, style où la fougue de la jeunesse l’emporte le plus souvent sur la recherche musicale, ce qui fait encore plus regretté le temps où les groupes sortaient des démos avant de publier un premier album et se jeter ainsi dans le grand bain (de sang) sans le recul nécessaire sur leur musique.


POSTCHRIST   4/6 « Cet album est fait pour vous, inlassables amateurs de brutal »

Il aura fallu attendre 10 ans pour que le premier album des français de BLISS OF FLESH voie le jour. 10 longues années parsemées de démos et splits (avec notamment la formation finlandaise BLOODHAMMER). C'est donc au terme d'un long chemin de croix que ce premier album nous parvient grâce au label allemand Twilight-Vertrieb. Le style de BLISS OF FLESH ne déroutera personne, il s'agit tout simplement d'un Black / Death brutal d'une grande efficacité grâce à une production impeccable laissant ressortir une puissance et une agressivité jouissives. Certes, peu d'originalité, le groupe œuvre dans un style usité mais avec talent, instillant une juste dose de sophistication donnant à l'ensemble un intérêt particulier, de quoi jalouser une flopée de groupes insipides. En regardant les différentes activités musicales des membres du groupe on découvre notamment la présence d'un groupe de brutal death (DEVIANT SURGEONS) ainsi que de VINGDAR dont l'album Reign of Ruins est chroniqué dans nos pages. Qu'il s'agisse d'une simple fulgurance, ou au contraire qu'elle soit plus prégnante, l'influence de BLISS OF FLESH semble puisée dans une armada de groupes tel que BELPHEGOR (pour la production), MELECHESH (pour la richesse des compositions), GODLESS CRUSADE (pour la rage qui se dégage de l'album) ; j'y trouve même une pointe d'AMON AMARTH sur le quatrième titre « Apocalyptic Field ».Si l'on devait faire un reproche à cet album, on pourrait dire qu'il est un peu passe-partout. C'est en quelque sorte le genre d'album qui a peu de chance de décevoir mais qui sera oublié dans quelques temps tant ce genre est désormais démocratisé. Emaciated Deity est fait pour vous, les inlassables amateurs de brutal, pour peu qu'une production propre à la Nuclear Blast ne vous rebute pas.

 

HAVEN METAL / LE CERCLE NOIR     8/10 « Tout simplement un des meilleurs crachats noirs que l’Hexagone a enfanté ces derniers temps »

Bliss Of Flesh vomit peut-être aujourd’hui son premier blasphème longue durée mais ce n’est pourtant pas un puceau de l’Art Noir. La horde existe depuis la fin des années 90, avec alors le charismatique Terrorizt comme profanateur vocal. Depuis, le chanteur de Merrimack est parti et c’est l’ex-Latro..us, Neurat, qui crache désormais dans le micro. Plusieurs démos, un EP (Todtentanz) et deux splits plus tard, voilà donc débouler ce Emaciated Deity qui est, autant le dire tout de suite, une excellente surprise. A la vue du pedigree de ses géniteurs, on se doute bien que l’on ne va pas avoir affaire à une ode au romantisme et le groupe ouvre en effet les vannes d’un black metal vicieux et brutal qui n’hésite pas à planter sa verge dans la fente d’un death qui n’emploie pas non plus de vaseline. Le prologue « Book Of Enoch : Imprecation » pose le décor, un décor malsain, sinistre, étouffant. Puis, c’est l’explosion nucléaire avec le charmant «Perversion /Domination ». Du moins, c’est ce que l’on croit dès les premières mesures. La réalité s’avère en fait plus compliquée car Bliss Of Flesh, avec intelligence, prend soin de brouiller les pistes. Alors certes, ça blaste pied au plancher, le rythme se fracture à plusieurs reprises mais ces guitares au goût de fiel savent aussi ériger un mur de tristesse qui culmine durant la seconde partie. Les Nordistes n’ont clairement de leçon à recevoir de personne en terme de rapidité mais leurs compos sont d’autant plus efficaces qu’ils maîtrisent avec habileté la science de la rythmique de panzer qui annihile tout sur son passage (« Entangled In Flesh », le terminal « Maccabees ») ainsi que celle du riffs rampants qui labourent les chairs (« Apokalyptik Fields »). Quelques notes leur suffisent pour libérer des atmosphères morbides et visqueuses à l’image de l’intro démentielle du titre éponyme et par ailleurs totalement désespéré ou du vicié « Annonciation Of Carnality » qui, situé à mi parcours, semble couper l’album en deux. Mais loin d’être une pause, une respiration, ce (quasi) instrumental vous entraîne en fait au plus profond des abîmes et annonce l’apocalypse à venir incarnée par l’implacable « D.I.E. - Dogma Ignominia Est » qu’irrigue un fluide glauque tandis que les guitares témoignent d’une influence death metal évidente. Intense et relativement court, Emaciated Deity ne laisse aucun répit ; on sort exsangue de cet assaut, un assaut cependant plus élaboré qu’il n’y paraît de prime abord avec son visuel malfaisant et son satanisme en guise d’humus. On tient là tout simplement un des meilleurs crachats noirs que l’Hexagone a enfanté ces derniers temps et ce que ses protagonistes ont fait de mieux de Latrodectus à Vingdar.

 

METALLAND – « C’est comme plonger dans un ouragan »

Après un mini et deux splits, les Français de BLISS OF FLESH que je n'avais pas l'honneur de connaître sortent chez Twilight leur premier album. Un disque qui est sans aucun doute une solide preuve du talent du combo Français qui maîtrise parfaitement son Black Death. 9 titres pour déverser leur haine, 9 titres certes un peu courts mais diablement efficaces et directs, sans fioriture ni élément dispensable. La musique de BLISS OF FLESH va à l'essentiel sans s'embarrasser de clavier ou d'ambiances sombres et mystérieuses, mais tout en conservant un petit côté "audible" qui ravira les allergiques au True Black. Il faut dire que leur composante Death prend parfois le dessus, notamment au niveau des rythmiques qui font office de rouleau compresseur. Ecouter Emaciated Deity, c'est un peu comme plonger dans un ouragan : on est secoué dans tous les sens, il y a parfois une éclaircie pour mater le paysage mais en fin de compte on se vautre lamentablement et on finit aplati au sol comme une grosse crêpe. Avec sa production puissante et sa technique sans faille, le groupe a donc tout le loisir de nous balancer sa haine à la figure sans avoir honte de ce qui se fait à côté : même si BLESS OF FLESH n'est pas le groupe le plus connu de la scène Française, ils ont le talent nécessaire pour se faire une place au soleil, d'autant plus que la signature sur un label qui semble bien décidé à les promouvoir correctement peut favoriser pas mal de choses. Si BLISS OF FLESH maintient sa qualité de composition et sa formidable énergie pour ses prochains opus, nul doute que nous aurons alors une excellente alternative à d'autres grosses pointures comme BEHEMOTH ou BELPHEGOR.

 

METAL FRANCE   4/5« Un black / death de grande classe »

Si des groupes comme Belphegor, Behemoth, Arkhon Infaustus vous parlent, si vous aimez un black / death de grande classe, je ne peux que vous conseiller « emaciated deity » du groupe français Bliss of flesh, originaire de Calais. Tout y est : blast beats de folie venant brusquement briser des passages lourds et pesants. Deux guitares, l’une sourde et parfois thrashy, pendant que l’autre joue des riffs qui cherchent leur source dans des dissonances maladives et incisives. Duo de voix grave et aigue passées au voile « grunt ». Aura de destruction sombre, mélodies pleines d’une majesté mélodramatique et désespérée. La structure de leurs morceaux est bien charpentée, servi par un mixage à la fois profond et très professionnel. Black et death s’accouplent à la perfection pour amener un metal extrême de très bonne facture. Il y a une chose qui ne trompe pas à l’écoute de cette galette sulfureuse : on sent que ces musiciens là y mettent leurs tripes. Ce sont des passionnés. Alors certains diront qu’ils leur manquent encore le petit truc qui fera dire « ils ont un quelque chose de bien à eux ». Pour moi cette critique n’a pas lieu d'être car il se dégage de titres tels que "D.I. E-dogma ignominia est" ou "maccabees" une ambiance qui vous chope au ventre. Alors : cocorico !

 

THRASHOCORE»    7/10 « Un bon groupe en devenir ! »

Première constatation : l'objet respire le professionnalisme, aussi bien au niveau de l'artwork que de la production (je reviendrais sur ce point) : on est loin du premier album d'un petit groupe frenchie, d'ailleurs rien ne laisse transparaître de la nationalité du groupe à moins de chercher l'info (et ça c'est un bon signe). Tirant entre autres ses influences des Autrichiens de Belphegor ou plus proche de nous d'Arkhon Infaustus, Bliss Of Flesh a visiblement bien assimilé la méthode pour sonner evil et extrémiste, à la Belphegor donc, de par ses lignes mélodiques dissonantes et lugubres qui peuplent la plupart des titres. Elles donnent une réelle accroche et personnalité à un titre comme « Perversion / Domination », qui après un démarrage apocalyptique et jouissif alterne passages blastés et parties death plus lourdes mais toujours empreintes d'une volonté d'en découdre. Ou ce « Apocalyptik Fields », dont le riff mélodique principal n'a au final rien de bien exceptionnel, mais qui accompagné de la dualité vocale chant death / chant black dégage une réelle efficacité et en fait un titre mémorable. J'aimerais pouvoir en dire autant d' « Entangled In Flesh » ou de « Maccabees », 2 titres très rentre-dedans et remplis de parties intéressantes, mais dont la somme des tout ne procure pas le même plaisir. C'est quand Bliss of Flesh se la joue plus posé et insidieux qu'il est en fait le plus dangereux : ainsi le titre éponyme et le presque intermède « Annonciation of Carnality » possèdent en eux cette espèce de flamme sombre qui capte l'auditeur et en alimente le malaise. Et c'est là que je retrouve mon influence d'Arkhon, qui eux aussi avaient compris qu'en ralentissant le tempo on pouvait être tout aussi vicieux qu'à 280 BPM. Mais je tiens à vous rassurer sur le fait que le tempo majoritaire est souvent à 3 chiffres et qu'aucun risque d'assoupissement n'est à craindre. Voilà pour les compos, d'on l'on retiendra qu'elles ont été conçues avec intelligence en prenant le meilleur de leurs inspirations directes tout en développant une part de personnalité propre. En fait l'écueil principal de cet album réside ailleurs, au fin fond de ce qu'on appelle communément la production: en effet, si elle sonne puissante et actuelle, elle aurait mérité d'être beaucoup plus « sale » eu égard au style développé. Et par pitié, faites un effort sur ce son de batterie ultra synthétique, qui gâche tous les bons moments si l'on y fait trop attention ! C'est vraiment rageant sur les accélérations, ou l'on entend la caisse claire résonner à grands coups de « poum poum poum » pas très agréables… Ceci mis à part, « Emaciated Deity » est très encourageant pour la suite, et avec un peu de perfectionnement et d'affinage des compos je pense qu'on tient un bon groupe en devenir, qui gagne à être connu.

 

LES ACCROCS DU METAL « J’ai vraiment pris mon pied en écoutant ce CD »

C'est amusant dans la chronique de Alghazanth, je mentionnais le fait que cela faisait longtemps que je n'avais pas eu d'album black dans les mains. Et boom, me voici avec l'album « Emaciated Deity » du groupe Bliss of Flesh. Inconnu au bataillon (enfin pour ma part), ce groupe montre que le black/death français se porte très bien et je dirais même qu'il est survitaminé. Quelle claque, le bulldozer Bliss of Flesh m'a ravalé la façade et a torpillé mes oreilles bien comme il faut. La cover est vraiment sympa et les illustrations bien sombres. Je parlais juste avant de « bulldozer » et c'est principalement dû au fait que Bliss of Flesh a sû mettre en avant la batterie. On profite pleinement du jeu du batteur, des breaks, des blasts et c'est vraiment un côté que j'apprécie (hum... depuis que j'ai testé la batterie de Guitar Hero, j'ai tendance à me tourner vers la batterie). Le groupe a réussi à se créer une atmosphère très sombre tout en restant mélodique. Faites gaffe, ils sont dopés aux hormones! Le chant naviguant entre death et black et parfois proche de la voix claire nous fait traverser différents états. Ce que j'apprécie en écoutant Bliss of Flesh c'est le travail qui a été effectué côté compos, je pense notamment à « Annonciation Of Carnality » qui est bien plus lourd et mélodique que le reste. Du début jusqu'à la fin, le groupe nous transporte sans une once de monotonie et j'ai vraiment pris mon pied en écoutant ce CD. En tout cas, j'espère vous retrouver sur scène !

 

LA HORDE NOIRE   7/10 « Un Cd qui m’a rappelé les opus de BELPHEGOR et BEHEMOTH »

Ca fait déjà quelque temps que j’entends parler de cet obscur combo français formé d’un ex-Latrodectus et de 4 autre membres dont le bassiste fait aussi partie de Vingdar. En fait, j’ai découvert ce groupe suite à la sortie de leur split EP avec Bloodhammer dont j’ai eu beaucoup d’échos positifs. Ni une, ni deux, j’enfile la galette dans mon lecteur et je fais sauter la petite intro (rien de personnel, les intros m’horripilent !) qui est un extrait du second livre d’Enoch. Et là, je me retrouve face à un black/death de très bonne facture teinté de parties thrashisantes non négligeables. La musique est intense, brutale, rapide mais le tempo ralentit de temps en temps ce qui permet de reprendre son souffle pour l’attaque sonore suivante. La voix gutturale convient relativement à ce genre de metal contrairement à la voix claire déclamée dont on se passerait bien. Heureusement, cette dernière se fait assez rare et ne pollue que très peu l’album. On sent que les guitaristes ont réellement travaillé leurs instruments grâce à leurs nombreux soli hautement appréciables et toujours superbement placés. Le batteur martèle ses fûts intensément avec rage et dextérité. Le son de l’album en général est propre, puissant et colle parfaitement à ce genre de productions. Le seul point faible de cette réalisation se fait ressentir dans le fait que le groupe n’a pas encore trouvé à mon sens, la petite touche d’originalité qui deviendra sa marque de fabrique et qui lui permettra de s’élever parmi les grands dans une masse de médiocrité saturée depuis trop longtemps déjà. Un CD qui m’a rappelé les opus de Belphegor ou encore certain Behemoth (dans leur période black/death) et qui pourrait largement trouver sa place dans votre discothèque au coté de leurs compatriotes ravageurs que sont Arkhon Infaustus.

                                                                      

PAVILLON 666   8,5 / 10 « Sortez de l'ombre pour aller quérir ce nouvel opus qui fera saigner vos âmes noires et perdues ! »

Sorti des entrailles de l'enfer du Nord de la France, BLISS OF FLESH, à force de tourner autour du pot où le death-black en fusion fait des bulles, sort enfin son véritable premier album "Emaciated Deity". Depuis une dizaine d'années les Calaisiens se partagent entre concerts et démos (2001-2005), EP (2006) et split EP (avec Bloodhammer en 2007). Avant d'insérer la galette dans le mange-disque, il est souhaitable de s'attarder sur l'artwork de la pochette et l'intérieur du livret vraiment remarquables de par le souci du détail morbide qui nous fait basculer dans un univers dérangeant, propice à l'écoute des 9 titres du CD. L'intro se veut destabilisante avec ensuite un texte tiré du LIvre d'Enoch, livre biblique mais apocryphe à double tranchant et à prendre avec des pincettes. Pour la suite, nous avons un black destructeur de neurones, ravageant tout sur son passage, mais pas seulement. en effet, nous naviguons entr edeath et black puissant et varié. Alternance de compos bien destroy et de titres où l'ambiance est sale, glauque avec un côté horror metal.Tout est organisé pour fouiller l'intérieur de notre corps, de notre chair donc, et de notre esprit avec cette musique résultant d'un mélange improbable entre aliens et humains, un être bâtard dont il faut rechercher la filiation du côté de BEHEMOTH mais aussi de GLOOMY GRIM. Les nordistes ne négligent pas des passages thrash/death pour augmenter la puissance de feu et des soli malsains de guitare viennent énerver les envolées où le blast est de rigueur. La voix s'aventure en terrain death, en terrain black, sans oublier les déclamations à la DIMMU BORGIR qui donnent un côté théâtral épique, remplit de noirceur nauséabonde. L'exécution des morceaux se veut très pro, efficace sans bavure. Il faut reconnaître qu'avec ce premier album, BLISS OF FLESH vient de balancer dans l'eau noire et répugnante de la mare des horreurs un pavé assez énorme, ce qui vaéclabousser pas mal de préjugés sur une certaine scène black française. "Emaciated Deity" nous met une énorme baffe que l'on avait pas vu venir et "nom de satan" que ça fait du bien !Que vous dire de plus, oui vous là-bas au fond dans la lumière noire du néant, fans de BELPHEGOR et d'ARKHON INFAUSTUS ? Sortez de l'ombre pour aller quérir ce nouvel opus qui fera saigner vos âmes noires et perdues, voilà mon conseil...

 

FRENCH METAL 15/20 « Un très bon premier album ! »

Il y a des jours où on se dit qu'il n'y a plus beaucoup de risques qu'on soit surpris dans un style souvent volontairement balisé comme le black metal. En farfouillant dans les multiples groupes, il est quand même relativement fréquent de tomber sur de pâles copies de Darkthrone. Et pourtant il y a quelques irréductibles (Gaulois en plus pour le coup) qui résistent et qui savent offrir une musique personnelle et de qualité. Bliss Of Flesh en fait partie et nous délivre ici une galette Synthol, à savoir donc qu'elle fait du bien là où ça fait mal. /"Emaciated Deity"/ est donc le premier véritable album de Bliss Of Flesh après un EP et deux splits et on sent que l’on n’a pas affaire à des débutants. Premier constat, c’est très bien fait, tout est en place, le son est bon, à la fois clair et précis, en gardant un minimum de puissance nécessaire au décrassage des cages à miel. Parce-que oui, ça ramone quand même pas mal, c’est pas du métal de fillettes qui nous est offert ici, ça tape fort et ça tape dur. Le mélange du black avec quelques gros riffs tout droit sortis du death fait des étincelles et va à coup sûr en laisser quelques-uns sur le carreau. Mais le groupe ne nous offre pas que ça, bien au contraire, il parsème tout l’album de passages mélodiques toujours très justes et placés là où il faut, quand il faut. Et attention, pas de sucreries ici, les mélodies en question, quand elles ne transpirent pas la mélancolie sont bien dissonantes comme il faut. Le tout offre une mixture qui donne l’avantage à l’efficacité sans pour autant être simpliste, idéal pour s’en prendre plein les esgourdes. On se rend compte que l’album tient bien la distance et qu’il se réécoute très souvent sans problèmes, on ne s’en lasse pas, et ça aussi c’est suffisamment rare pour être souligné. Un très bon premier album donc pour Bliss Of Flesh qui ouvre de belles perspectives pour la suite en espérant que le groupe puisse défendre l’engin en live comme il se doit et poursuivre sa route. Il est certain que si ces gars continuent sur ce chemin, la suite des hostilités risque de faire très mal.

 

U-ZINE 8.5/10 « L’un des leaders hexagonaux du Death Black ! »

Vous vous rendez à un mariage, au fin fond du rustique département de l'Eure (plus communément appelé le 2-7). Bien sur, vous êtes invités par votre copine et vous ne connaissez quasiment personne. Mais le destin est parfois fort bien fait. Il y a un chevelu en costume. Serait-ce un membre d'Akercocke ? Vous n'osez pas le lui demander. Vous trainez autour de lui pour être sur qu'ils'agisse bien d'un metalleux pour ne vous prendre un vent et vous entendez le mot Soulfly. Vous vous incrustez dans la conversation et la soirée devient tout de suite plus interressante.En effet, William A.K.A. Sikkardinal appartient à la scène Black Metal et est le guitariste et compositeur de Bliss Of Flesh qu'il va aussitôt me proposer de chroniquer. Quelle charogne celui-là. Il me parle de son groupe de Death Black directement influencé par Behemoth et Belphegor qui a sorti son premier album Emaciated Deity, il y a un an de cela. Belphegor je ne connais pas du tout (et puis vu la vénération qu'a Caacrinolas pour ce groupe, je me demande si je n'ai pas bien fait) mais, après tout je connais pas mal l'oeuvre de Nergal (reste avec nous, mec...) et ses accolytes. Allez j'accepte, au pire, je pourrais me faire un réel point de vu sur l'un des points noirs de ma culture musicale. Et puis un truc m'avait fait tilter quand le sieur m'avait parlé du groupe :« Quand je suis sur scène, j'ai envie que le public se dise que je n'irai pas lui serrer la main de peur de m'en prendre une ». Autrement dit l'approche de Bliss Of Flesh avec sa musique est jusqu'auboutiste et sans concession. Certains les traiteront surement de connards prétentieux, sans respect. Mais le principe même du (de ce ?) Black Metal n'est pas d'être respectueux mais de faire régner une ambiance malsaine, lugubre et brutale voire fataliste par moment comme Secrets Of The Moon a su si bien la faire ressentir dans ces grandes heures(le début de « Cursed Bodies »).Je ne vais pas vous cacher que la brutalité prend une place essentielle dans la musique du groupe avec des blasts qui reviennent inlassablement. Pourtant, Bliss Of Flesh est un faux groupe bourrin et dispose de morceaux autrement plus subtils que ce que les premières écoutes inattentives d'Emaciated Deity pourraient laisser croire. Déjà, pour se sortir du lot, le groupe ajoute bon nombrede breaks mid tempi où, le plus souvent, une voix claire plaintive pointe le bout du nez pour accentuer le sentiment de messe noire et ajouter charme et âme aux morceaux. Et puis, il faut avouer que se servir de l'Anglais, c'est bien mais que mélanger avec de l'Allemand et du Latin, cela apporte quelque chose en plus de malsain (« D.I.E – Dogma Ignominia Est »). Mais l'interêt de cet album ne réside pas entièrement dans le choix judicieux des chants et des langues, comment ne pas aborder les guitares et ce travail sur les mélodies bluffants. Par moment, on dirait presque que Jon et le grand Dissection de The Somberlain sont de retour comme sur le final divin du titre éponyme à en fouttre des frissons. Un exemple parmi d'autres.Bliss of Flesh est professionnel dans l'élaboration de ses morceaux, il l'est également dans la production surprenante. Un premier album avec un tel son, j'ai rarement entendu ça. Le son est puissant, froid et très clair (c'est rare de nos jours d'entendre un aussi beau son de batterie). Les personnes amateures de Black Metal au son crade seront peut être gênés par ce son au fond assez « moderne » mais naturel. C'est aussi ça qui fait la différence entre un groupe lambda et Bliss Of Flesh. On arrive pas à un tel résultat sans des années de travail derrière et cela semble logique que ce premier album sorte dix ans après la formation du groupe. Il faut savoir être patient pour cueillir les jolies fruits de la vie et Bliss Of Flesh l'a compris. Par cet Emaciated Deity, Bliss Of Flesh devient avec un grand mérite l'un des leaders hexagonaux du Death Black, voire même peut être européens mais mon déficit dans les connaissances de ce genre m'empeche encore de m'emballer. Une formation à suivre de très près donc.